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Les Trente Glorieuses dans l’Aube avec les images du journal L’Est-Eclair
Mercredi 12 février 2025
Médiathèque de Troyes, salle jaune (1er étage)
Entrée libre
Par Didier Leroy.
Le journal L’Est-Eclair, né en septembre 1945, s’installe au 34 rue de la Monnaie à Troyes. La Médiathèque Jacques Chirac, à laquelle le fonds photographique du siège vient d’être versé, possède la collection complète du journal.
Ce fonds présente un bon état de conservation et dans l’ensemble peu de lacunes, ce qui en fait un témoignage précieux et exhaustif de la vie à Troyes et dans l’Aube, particulièrement au cours de la période des Trente Glorieuses. Il s’élève à environ 100 000 pellicules, soit 400 000 clichés. Sur ce nombre, en excluant les portraits, banquets…, les images de la vie troyenne et auboise peuvent s’élever au minimum à 15 000.
Didier Leroy est conseiller principal d’éducation. Participant à la sauvegarde du patrimoine ferroviaire, il est auteur d’ouvrages et participe à plusieurs revues qui traitent des chemins de fer, des voitures populaires et des jouets. Chercheur dans l’âme, ayant constitué un riche fonds documentaire et photographique, Didier Leroy s’attache à mettre en valeur l’aspect humain de la période qu’il affectionne : les Trente Glorieuses.
Chanter le Crime
Canards sanglants & Complaintes tragiques,
XIXe – XXe siècle
Jeudi 20 mars 2025, 17 h 30
Médiathèque de Troyes, salle jaune (1er étage)
Entrée libre
Par Jean-François « Maxou » Heintzen.
La complainte criminelle choque : peut-on chanter les crimes ? Avant Internet et la télévision, remontons jusqu’à la feuille volante sur un drame illustré d’un bois gravé et d’une complainte. Ce Canard sanglant, colporté, mal imprimé, avec sa complainte sur l’air de, reste populaire jusqu’à la dernière guerre. La radio le supplante. Pas complètement : on chante Marie Besnard en 1952.
Notre objet n’est pas le récit des crimes, mais leur médiatisation chantée. Il s’agit d’histoire culturelle (l’édition populaire), de musicologie (la complainte), d’histoire de l’art (l’impression populaire) et des media.
Agrégé de mathématiques et docteur en histoire, Jean-François « Maxou » Heintzen est aussi professeur de musique (instruments traditionnels), et joueur de vielle. Il est, de plus, le spécialiste français de l’histoire des complaintes criminelles.