Fondée en 1953, la revue La Vie en Champagne est éditée par l’association « Champagne historique« .
Chaque trimestre, elle publie des articles variés consacrés à la Champagne sous tous ses aspects : histoire, patrimoine, arts, littérature, archéologie etc.
En quelque 48 pages, abondamment illustrées, le lecteur peut s’informer sur les recherches les plus récentes dans tous les domaines de la culture champenoise, ainsi que sur les expositions, les colloques et les ouvrages parus.
Constituée depuis 50 ans, la collection de La Vie en Champagne représente une véritable encyclopédie champenoise, comme en témoignent les nombreux numéros spéciaux sur tous les grands sujets : l’abbaye de Clairvaux, Chrétien de Troyes, les comtes de Champagne, Chaource, la sculpture troyenne, Napoléon, la Campagne de France, Héloïse et Abelard.
La revue est vendue par abonnement et chez les libraires et marchands de journaux. On peut aussi commander des anciens numéros directement chez l’éditeur.
À l’occasion du XVIIe congrès de l’association Danses macabres d’Europe, qui s’est tenu à la Médiathèque du 25 au 28 mai 2016, le peintre Philippe Guesdon a accepté de réinterpréter, pour l’association des Amis de la Médiathèque du Grand Troyes, le bois gravé de la Danse macabre représentant les quatre squelettes musiciens.
À partir d’une épreuve tirée avec le dernier bois utilisé par les imprimeurs de la Bibliothèque bleue troyenne, il a réalisé, à partir d’une peinture sur papier, une digigraphie intitulée La grande Danse Macabre troyenne. Cette digigraphie a été imprimée par les Editions Chatoyantes sur papier aquarelle Watercolor 190 grammes, au format 30×40 centimètres.
Philippe Guesdon, né en 1952 à Rouen, est un artiste peintre qui se dit volontiers influencé par le mouvement support-surface. Agrégé d’arts plastiques, il peint depuis 1970.
Son travail se développe en suites prenant pour thèmes des motifs naturels et architecturaux ou, plus récemment, des réappropriations d’œuvres consacrées par l’histoire de l’art.
Depuis 1995, son œuvre se centre en particulier sur une reprise contemporaine de l’œuvre gravé sur bois d’Albrecht Dürer et de ses contemporains. Après avoir revisité la Nef des fous, ouvrage de Sébastien Brant, le Compost et Kalendrier des bergers imprimé par Guy Marchant à la fin du XVe siècle, puis l’Apocalypsis cum figuris (1498), il a travaillé sur un livre d’emblèmes et sur la Grande Danse Macabre des hommes et des femmes.
Il a notamment exposé dans les musées de Calais, Cholet, Clermont-Ferrand, Soissons, Orléans et Niort et dans les abbayes de Saint-Riquier, Trizay, Flaran. Le CAC de Saint-Pierre-de-Varengeville lui a organisé, en 2014, une exposition rétrospective de son travail sur Dürer : Temps tressés, accompagné d’un catalogue aux éditions Carpentier. En 2015 et 2016, l’exposition Ressentis, peintures de gravures a été présentée à Troyes, Yerres et Abbeville.
Telle qu’elle est conçue, cette exposition a vocation à s’adresser à un large public, non spécialisé en histoire du livre et histoire des mentalités. Dans ce but, le livre bleu a été remis dans son contexte d’usage, en montrant qu’il pouvait être présent partout dans la cité, de la rue à la maison, de l’atelier à l’école, principalement en milieu populaire mais aussi parfois dans des milieux plus cultivés et aisés. Chaque espace délimité donne lieu à une petite mise en scène qui donne à voir le cadre d’utilisation des ouvrages présentés et leurs usages : acheter, prier, apprendre, se nourrir, se divertir, jouer, travailler, se soigner…
Quand il pénètre dans le lieu (grande salle de la Médiathèque), le visiteur se trouve face à une grande rue qui débouche sur la place publique (fond de la salle).
De chaque côté de cette rue, s’alignent des pièces ouvertes sur l’extérieur (la rue) qui sont autant de lieux « habités » par la Bibliothèque bleue, selon le déroulé suivant :
• à droite, on rencontre successivement l’atelier-boutique de l’imprimeur, l’église, l’école, la maison ;
• au bout, la place publique, lieu des conteurs, des bateleurs, des chansonniers…
• à gauche, en revenant vers l’entrée, le jardin, l’atelier-boutique de quelques professions (maréchal-ferrant, boulanger, le savetier), le cabinet de l’astrologue et un dernier espace donnant un aperçu de l’édition de colportage à l’étranger.
Le contexte spatio-temporel se matérialise donc par le truchement d’objets quotidiens mais aussi d’éléments sonores évoquant, dans la mesure du possible, la vie quotidienne au XVIIIe siècle (voire au XIXe siècle), avec ses activités domestiques, professionnelles, ludiques…
Des feuilletoirs informatiques, permettant de consulter les livrets, complètent les vitrines qui renferment les ouvrages. Des agrandissements de gravures ou tableaux de l’époque (ou parfois légèrement postérieures) prolongent l’évocation tout en matérialisant l’espace de chacune des séquences.
Des feuilletoirs informatiques, permettant de consulter les livrets, complètent les vitrines qui renferment les ouvrages. Des agrandissements de gravures ou tableaux de l’époque (ou parfois légèrement postérieures) prolongent l’évocation tout en matérialisant l’espace de chacune des séquences.
Parmi les ouvrages offerts par notre association à la Médiathèque, on pourra citer un Almanach royal, Les Caquets de l’accouchée, les Quinze Joyes de mariage, La Fluste de Robin, le Recueil des plus illustres proverbes de Jacques Lagniet, la Relation du voyage mystérieux… mais aussi des lots de cartes postales anciennes et, depuis quelques années, des CD de musiciens aubois.
En outre, l’association a participé financièrement à l’acquisition de manuscrits précieux comme, en 2005, le Livre d’heures de Guyot Le Peley, enluminé par Jean Colombe (manuscrit 3901), ou plus récemment, un Bréviaire à l’usage de Troyes (manuscrit 3904). De plus, elle a financé la réalisation du fac-similé du manuscrit 512 (copie des Épitres de saint Paul) par Guillaume et Richard Montgenet, calligraphes, enlumineurs et peintres.