Bien qu’elle ne soit pas devenue une capitale de l’édition, Troyes fut de longue date un centre important de production papetière et s’est conformée, en l’absence d’une université, aux « réalités provinciales » décrites par Pierre Aquilon dans l’Histoire de l’édition française. Même si la ville champenoise reste davantage associée à l’industrie et au négoce textiles qu’à l’activité éditoriale, la tradition papetière de Troyes, l’impression de textes importants ou le succès de plusieurs dynasties d’imprimeurs libraires montrent que le livre a aussi contribué à l’organisation de son tissu social et à sa prospérité.
Troyes et les autres villes de Champagne, que ce soit Châlons, Chaumont, Langres ou Reims, ont été transformées par le livre imprimé depuis le XVe siècle, à l’image de l’architecture des trois bibliothèques municipales à vocation régionale de Châlons, Reims et Troyes, tandis que leurs bibliothécaires ont activement contribué à la conservation, à la constitution et à la connaissance de leurs collections imprimées.
Les travaux de chercheurs et d’érudits ont déjà apporté de nombreux éclairages sur les liens tissés entre la Champagne et le livre. L’exploration de nouvelles sources est venue plus récemment nourrir de nombreux chantiers, illustrant les voies multiples empruntées par l’histoire du livre sur les terres champenoises.
Ces trois journées d’études souhaitent saisir les formes de la culture de l’imprimé dans ces villes champenoises des temps modernes et interroger à nouveaux frais les principaux acteurs du monde du livre, qu’ils soient papetiers, imprimeurs, libraires, bibliothécaires ou collectionneurs, ainsi que les spécificités de la Champagne méridionale dans le domaine du livre imprimé.
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Se plonger dans l’histoire de l’hypnose, c’est accepter d’étudier le magnétisme animal de Mesmer (1734-1815). Cette pratique étrange a mis les savants du 19e siècle sens dessus dessous ! C’est l’époque où l’on s’interroge sur la perception de l’invisible et les phénomènes de médiumnité étudiés dans le milieu asilaire. De la télépathie au pouvoir de l’esprit sur le corps, des « somnambules véritables » aux véritables escrocs, il y a un tri à faire entre, d’une part les fantasmes, et, d’autre part les phénomènes réels qui ont été déniés par le monde scientifique qui ne pouvait les expliquer.
Pour appuyer son propos, l’auteur propose des allers-retours entre les expériences réellement menées à cette époque et la littérature qui s’en fait l’écho. L’œuvre de Guy de Maupassant, Le Horla, s’y prête particulièrement bien !
Diplômé de l’Université de Paris8, Gilles Marcellot pratique l’hypnose depuis plus de 10 ans et a publié en 2023 Psychothérapie de l’invisible.
La Bibliothèque nationale de France propose, jusqu’au 16 juin 2024, une exposition consacrée à l’Humanisme à la Renaissance, mouvement de pensée décisif dans l’avènement de notre modernité.
Intitulée L’invention de la Renaissance. L’humaniste, le prince et l’artiste, elle présente d’abord le rôle fondateur joué au XIVe siècle par Pétrarque et sa bibliothèque. Elle s’attache ensuite à la redécouverte des textes antiques, à leur diffusion par la copie manuscrite, au travail d’édition et de traduction. L’évolution du goût et des formes artistiques qu’entraîne une connaissance toujours plus étendue du legs de l’Antiquité y est mise en évidence par l’exposition de près de 240 pièces principalement issues des collections de la BnF.
La conférence sera complétée par la présentation d’ouvrages précieux en lien avec le sujet et conservés à la Médiathèque Jacques Chirac.
Par Christophe Vellet, responsable du service Patrimoine imprimé à la Bibliothèque Mazarine,
commissaire de l’exposition éponyme.
Par Marie-Françoise Quignard, conservatrice en chef honoraire à la Bibliothèque nationale de France.
Par Bernard Teyssandier, maître de conférences à l’Université de Reims.
Par Marine Planche, conservatrice en chef à la Bibliothèque nationale de France.
Par Frédéric Manfrin, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France.
© Édith Toussaint, d’après John Howe. Collection particulière.
En partenariat avec l’institut Rachi de Troyes.
Par Coline Gosciniak, responsable de la bibliothèque Carnegie et des fonds patrimoniaux de la bibliothèque municipale de Reims.
Par Pierre-Eugène Leroy, maître de conférences au Collège de France.
Par Johan, libraire au Bidibul à Troyes.
Par Pascal Fulacher, directeur de l’atelier du Livre & de l’Estampe de l’Imprimerie Nationale.
Docteur en Art et Sciences de l’art (Paris 1 -Sorbonne) et historien du livre.
Par Stéphanie de Saint Marc, maître de conférences à l’Université de Paris II, Panthéon-Assas.
Directrice de l’Irpi [Institut de recherche en propriété intellectuelle].
Autrice d’un ouvrage intitulé Nadar, paru aux éditions Gallimard en 2010 dans la collection NRF Biographies.
Par Florine Lévecque-Stankiewicz, conservatrice à la Bibliothèque Mazarine à Paris et commissaire de l’exposition.
Demi-journée d’étude organisée par le Crimel.
Par Dominique Quéro, professeur de littérature française, Université de Reims Champagne-Ardenne, Jacques Bernet, maître de conférences honoraire en histoire moderne, Université de Valenciennes, et Jean-Louis Haquette, professeur de littérature comparée, Université de Reims Champagne-Ardenne.
Par Emmanuelle Tisserand, responsable des fonds patrimoniaux de la médiathèque Marcel-Arland de Langres.
Par les commissaires de l’exposition Icônes de Mai 68 à la Bibliothèque nationale de France.
Audrey Leblanc, docteure en histoire de l’EHESS, chargée d’enseignement en histoire à l’Université Lille 3, et Dominique Versavel, conservatrice au département des Estampes et de la Photographie de la BnF, en charge des fonds de photographie moderne
Merci à la médiathèque Jacques Chirac de Troyes pour le temps et l'intérêt accordés à nos deux intervenantes.
Par Malcolm Walsby, historien de l’Université de Rennes et spécialiste de l’histoire du livre aux XVe et XVIe siècles.
Par Martine Mauvieux, Bibliothèque nationale de France.
Par Didier Pasamonik, commissaire de l’exposition.