La Bibliothèque nationale de France propose, jusqu’au 16 juin 2024, une exposition consacrée à l’Humanisme à la Renaissance, mouvement de pensée décisif dans l’avènement de notre modernité.
Intitulée L’invention de la Renaissance. L’humaniste, le prince et l’artiste, elle présente d’abord le rôle fondateur joué au XIVe siècle par Pétrarque et sa bibliothèque. Elle s’attache ensuite à la redécouverte des textes antiques, à leur diffusion par la copie manuscrite, au travail d’édition et de traduction. L’évolution du goût et des formes artistiques qu’entraîne une connaissance toujours plus étendue du legs de l’Antiquité y est mise en évidence par l’exposition de près de 240 pièces principalement issues des collections de la BnF.
La conférence sera complétée par la présentation d’ouvrages précieux en lien avec le sujet et conservés à la Médiathèque Jacques Chirac.
Les aventures des quatre fils Aymon, issues d’une chanson de geste médiévale, ont connu une large diffusion éditoriale, sous des formes très variées, du livret de colportage au livre de luxe (notamment l’édition conçue par Eugène Grasset pour les éditions Launette ci contre).
Ce sont quelques-unes de ces variations qu’on présentera à l’occasion de cette conférence, à partir d’exemplaires conservés à la Médiathèque Jacques Chirac.
Implantée à Troyes en 1978, la Bibliothèque sonore propose un catalogue de quelque 3600 titres d’ouvrages enregistrés par les bénévoles de l’association Les donneurs de voix, avec un accès illimité au catalogue national.
Le développement des outils numériques a permis l’usage de nouveaux supports mis à disposition des auditeurs en difficulté, leur permettant de « lire » un texte par eux-mêmes. La bibliothèque sonore propose ainsi le téléchargement de fichiers ou l’envoi postal de CD. Victor, petit appareil bien ergonomique, permet alors d’écouter à loisir, chez soi quand les moyens numériques font défaut.
Les collégiens et les lycéens ne sont pas oubliés : les textes fondamentaux de la littérature à leur programme leur sont tout autant accessibles.
Figure majeure et novatrice de la littérature enfantine, la comtesse de Ségur a posé, en véritable témoin de son temps, un regard profondément humaniste sur les évolutions sociétales nées de la révolution industrielle.
En écho à sa propre expérience, elle a par ailleurs développé, dans la vingtaine de romans qui composent sa « comédie enfantine », des conceptions novatrices sur le thème de l’éducation, et des vues originales sur la place de la femme, dans la famille et dans la société.
Par Christophe Vellet,
Responsable du service Patrimoine imprimé à la Bibliothèque Mazarine,
commissaire de l’exposition éponyme.
Pour le bicentenaire de la naissance de Baudelaire la Bibliothèque nationale de France consacre au poète, du 3 novembre 2021 au 13 février 2022, une exposition de quelque deux cents pièces.
Intitulée « Baudelaire, la modernité mélancolique », elle prend la mélancolie pour fil directeur de son propos et montre comment, de cette douloureuse compagne de son existence quotidienne, Baudelaire a fait, comme il l’écrivait lui-même, « l’illustre compagne » de la beauté et le creuset tant de son œuvre poétique que de son œuvre critique.
Cette conférence revient sur les principes qui en ont guidé la conception, dicté les choix et organisé le parcours, tout en présentant quelques pièces majeures telles que le manuscrit autographe de Mon cœur mis à nu, les épreuves corrigées de l’édition originale des Fleurs du Mal ou encore, parmi les nombreuses œuvres picturales et graphiques exposées, la série des autoportraits que Baudelaire a dessinés au début des années 1860.
Par Marie-Françoise Quignard, conservatrice en chef honoraire à la Bibliothèque nationale de France.
Par Bernard Teyssandier, maître de conférences à l’Université de Reims.
Par Marine Planche, conservatrice en chef à la Bibliothèque nationale de France.
Par Frédéric Manfrin, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France.
© Édith Toussaint, d’après John Howe. Collection particulière.
En partenariat avec l’institut Rachi de Troyes.
Par Coline Gosciniak, responsable de la bibliothèque Carnegie et des fonds patrimoniaux de la bibliothèque municipale de Reims.
Par Pierre-Eugène Leroy, maître de conférences au Collège de France.
Par Johan, libraire au Bidibul à Troyes.
Par Pascal Fulacher, directeur de l’atelier du Livre & de l’Estampe de l’Imprimerie Nationale.
Docteur en Art et Sciences de l’art (Paris 1 -Sorbonne) et historien du livre.
Par Stéphanie de Saint Marc, maître de conférences à l’Université de Paris II, Panthéon-Assas.
Directrice de l’Irpi [Institut de recherche en propriété intellectuelle].
Autrice d’un ouvrage intitulé Nadar, paru aux éditions Gallimard en 2010 dans la collection NRF Biographies.
Par Florine Lévecque-Stankiewicz, conservatrice à la Bibliothèque Mazarine à Paris et commissaire de l’exposition.
Demi-journée d’étude organisée par le Crimel.
Par Dominique Quéro, professeur de littérature française, Université de Reims Champagne-Ardenne, Jacques Bernet, maître de conférences honoraire en histoire moderne, Université de Valenciennes, et Jean-Louis Haquette, professeur de littérature comparée, Université de Reims Champagne-Ardenne.
Par Emmanuelle Tisserand, responsable des fonds patrimoniaux de la médiathèque Marcel-Arland de Langres.
Par les commissaires de l’exposition Icônes de Mai 68 à la Bibliothèque nationale de France.
Audrey Leblanc, docteure en histoire de l’EHESS, chargée d’enseignement en histoire à l’Université Lille 3, et Dominique Versavel, conservatrice au département des Estampes et de la Photographie de la BnF, en charge des fonds de photographie moderne
Merci à la médiathèque Jacques Chirac de Troyes pour le temps et l'intérêt accordés à nos deux intervenantes.
Par Malcolm Walsby, historien de l’Université de Rennes et spécialiste de l’histoire du livre aux XVe et XVIe siècles.
Par Martine Mauvieux, Bibliothèque nationale de France.
Par Didier Pasamonik, commissaire de l’exposition.